Raphaël Rupert approche la quarantaine et débute dans le métier d’écrivain avec ce premier livre qui témoigne tant d’une belle culture que d’une insolence amusante et culottée, maniant les théories en les faisant fumer allègrement. Provocateur alerte, il impose son doigté en appelant un chat un chat, sans hésiter à nous conter dans le détail la terrible apparition du vit de Léon. C’est un lecteur invétéré d’Enrique Vila-Matas, notamment. Cet être urbain et pondéré est urbaniste de profession.