« Ce livre est aussi honnête qu’imaginatif – enfin un “sex memoir” qui explore la religion, l’histoire de la peinture, l’histoire elle-même ! – et qui trouve dans la sexualité le liant de toutes nos expériences. »
—Edmund White
Zakaria vient quand il veut, et s’en va à sa guise. C’est l’amant imprévisible, mais qui apporte quelque chose d’unique. Pas tout à fait l’amour et pas seulement le sexe. La rencontre d’un soir est peu à peu devenue une liaison qui se cache mais qui dure. Jusqu’à ce que l’interdit religieux et les fantômes s’en mêlent. Et que la complicité se grippe. Quelle relation inventer alors pour ne pas tout perdre ?
Sous la trivialité ou la mécanique de l’acte sexuel, n’y a-t-il pas une rivière cachée où tout roule avec des mystères révoltants ? Au-delà des transports amoureux et frustrations inévitables, c’est cette rivière inaperçue que tente de retrouver ce récit qu’on pourrait qualifier d’érotique.
Pussyboy n’est pas un livre sur la sexualité homosexuelle mais sur la confusion des identités dans l’expérience du corps. C’est aussi peut-être le tracé d’un imaginaire qui cherche le moment de son carré blanc ; c’est-à-dire de ce qui censure ou ne peut se représenter, et dont le corps ouvre en nous la porte inconnue. (PA)