L’instant du toujours serait-il ce moment de la plus grande intensité, celui de l’éternité ou de l’effondrement ? Serait-il le mensonge qu’on désire de tout son cœur et en même temps l’illusion qui se déchire ?
Un dénudement enivrant ou le trou qu’ouvre en nous la mélancolie amoureuse ?
Inspirés par une relecture du court essai de Simone Weil, L’amour de Dieu et le malheur, quatre textes sont réunis ici, qui s’ordonnent autour de ce qui apparaît comme une énigme.
Au monologue fictionnel d’une femme rescapée d’un amour toxique font écho trois fragments autobiographiques dans lesquels Patrick Autréaux interroge la passion à l’aune de l’expérience du malheur qu’engendre parfois la fin d’une relation amoureuse.
Au fil du récit, les images d’Alice Gauthier sont des instants particuliers, des questions plus que des réponses. Des suggestions aussi légères que subtiles. Gracieuses, jamais elles ne se posent, elles restent là, suspendues dans l’air.