Hovik Afyan

Rouge

17 octobre 2024
Roman
168 pages
128 × 190 mm
20 €
9782925416210
978-2-9254-1621-0
Traduit de l’arménien par
Anahit Avetissian

collection « Littérature étrangère »

																Hovik Afyan, Rouge
																Hovik Afyan, Rouge

Un tableau bouleversant où l’art et la guerre effacent les frontières.

Après vingt-trois ans de mariage, Aram le peintre et Arous la danseuse se rendent dans le Haut-Karabakh, à la frontière de leur pays, pour y faire un choix : tout recommencer chez l’ennemi ou rester en Arménie et poursuivre leur vie chacun de leur côté. En avançant sur la route, ils trouvent les petits corps inanimés de deux enfants, un garçon arménien et une fille azerbaïdjanaise, une vision qui ravivera leurs tempêtes intérieures. Pour conter la destinée de ces jeunes victimes, ces nouveaux Roméo et Juliette, Hovik Afyan nous emporte dans un tour- billon de drames horrifiants, de pigments improbables et de danses salvatrices.

Publiée un mois après la fin de la seconde guerre du Haut-Karabakh, cette histoire – une histoire de rêves et de souffrances – est celle de personnes dont le combat ne finit jamais.

« Les guerres changent tout. Même la couleur préférée d’un peintre ou le mouvement préféré d’une danseuse. »

L’auteur

Hovik Afyan est né en 1983 à Abovyan, en Arménie. Il est auteur et éditeur.
Son premier roman, Rouge, a figuré sur la liste préliminaire du Prix de littérature de l’Union européenne.

Extraits

« Elmira demanda à Aram de lui offrir ce tableau, surtout que personne dans la ville n’en achetait plus, tous ne cherchaient que du bois à brûler. À brûler pour rester au chaud, ou plutôt pour ne pas mourir de froid.

Aram accepta. Elmira sortit, tenant son fils dans un bras et la peinture de son corps nu dans l’autre, et arriva chez elle avec un sourire de bonheur. Elle accrocha le tableau dans son salon. L’aveugle Smbat s’approcha dans son fauteuil roulant. Il sentait qu’il y avait quelque chose sur le mur d’en face, qui sentait la peinture, mais ne comprenait pas ce que c’était et ne le saurait jamais. Les yeux d’Elmira se remplirent de larmes et elle quitta la pièce, où demeura Smbat dans son fauteuil roulant, fixant le mur sur lequel était accroché le tableau représentant sa femme nue, avec une signature en bas, Aram. »

17 octobre 2024
Roman
168 pages
128 × 190 mm
20 €
9782925416210
978-2-9254-1621-0
Traduit de l’arménien par
Anahit Avetissian

collection « Littérature étrangère »