« Depuis longtemps, je voulais éclairer le versant intime que peuvent être des études de médecine, et surtout la pratique des urgences, quand les frontières sont bousculées et que l’on prend conscience de ce que signifie être humain.
En esquissant ce mandala de la nuit, j’ai écrit un roman sur l’amour. Pour écrire il faut être un peu myope. Sinon on manque sa cible. Un livre est cet autre monde qu’on découvre sans l’avoir cherché. »
— Patrick Autréaux
Dans cet entre-temps qui sépare la chute du mur de Berlin et celle des Twin Towers, il y eut une époque, bouclant le siècle dernier, qui aura semblé à beaucoup en suspens.
Solal fait alors ses études de médecine. Mais sa jeunesse est inquiète. Témoin de parents qui se déchirent, il connaît lui aussi les joies et désillusions du premier amour. Devenu interne aux urgences psychiatriques, il apprend au fil des nuits de garde à écouter, à ne plus avoir peur, à accepter parfois son impuissance.
Roman d’apprentissage, d’initiation amoureuse, Quand la parole attend la nuit éclaire les méandres de ce labyrinthe où l’on prend conscience que l’on est bien plus que soi.