Quand l’ouragan détruit la ville, trois solitudes se heurtent et s’attachent, construisant au cœur du chaos la possibilité d’un foyer.
La chaleur écrase, les murs craquent, les vents se lèvent. Bo, gamin insolent et tendre, s’invente des bravades tandis que sa mère s’éteint sous ses yeux. Alma, jeune femme déracinée, relativise pour conjurer la peur et retenir ce qui s’effondre. Isaac, colosse solitaire, s’est bâti une maison à la lisière de la ville, refuge fragile contre ses fantômes. Lorsque la tempête éclate, l’eau engloutit les rues. Dans l’urgence, ces trois existences se rencontrent et se tiennent ensemble, d’abord sur un toit battu par la pluie, dans les refuges improvisés, puis sur les routes d’un après où tout est à reconstruire.
Avec Le Ciel l’a mauvaise, Éléa Marini déploie une langue charnelle et singulière : chaque image frappe, chaque voix sonne vrai. Son roman explore nos failles (le deuil, la mémoire, l’exil) tout en laissant surgir la force des attachements choisis. Au milieu de la catastrophe, dans les liens sensibles d’un trio, se crée une famille.