Une histoire mal élevée.
Nous sommes au milieu des années 80. La petite Mélanie se tient droite devant la misère, la cruauté et l’injustice qui règnent dans son quartier de la Petite-Bourgogne, qu’on appelle « Burgundy ». Avec ses cheveux en bataille et sa moustache de jus de raisin, elle enfile les réparties effrontées et hilarantes.
Lorsqu’elle et sa famille déménagent sur la Rive-Sud, Mélanie s’aperçoit bien vite que ses manières de ruelles ne s’accordent pas avec l’art de vivre en banlieue. Dans son nouveau milieu, l’enfant maigrichonne cumule les situations cocasses ; des amers arrière-gouts de sa pauvreté. La route de l’épanouissement est longue.
Avec Burgundy, Mélanie Michaud signe une œuvre à la fois drôle et brutale, qui nous permet de replonger avec délectation dans l’époque des Grocery Steinberg, des photos scolaires aux arrière-plans futuristes, du Chef Boyardee et des céréales Fraisinette.