La morte est une œuvre hybride, sans compromis, d’une radicale singularité, tout à la fois récit spéculatif, essai sur les rêves, radiographie d’un fantôme, document poétique sur une expérience intime et sur les morts qui parlent au fond de nous.
Ma meilleure amie, Vickie Gendreau, était écrivaine. Elle est morte d’une tumeur au cerveau, à l’âge de vingt-quatre ans, après m’avoir légué ses archives. Deux ans après sa mort, quelque chose a commencé à apparaître dans mes rêves. J’ai eu l’impression que cette chose m’appelait, qu’elle voulait que j’aille la chercher au royaume des morts pour la ramener dans la littérature. Cette chose n’était pas tout à fait Vickie. Je l’ai appelée la morte. Ce livre est le récit spéculatif d’une expérience personnelle. Il explore le phénomène des fantômes depuis une perspective éthique, loin de la psychologie du deuil et des traditions occultes et religieuses. Il affirme la nécessité de se mettre à l’écoute des morts. Il tente de montrer que l’écriture est l’un des moyens d’y parvenir.
— M. A.