Un roman humblement cruel sur l’amour et la création.
Librement inspiré de la vie du peintre Francis Bacon, Tableau final de l’amour fait le récit d’une quête artistique sans compromis, viscérale, voire dangereuse. Dans une Europe traversée par deux guerres s’impose la vision d’un artiste radical dont l’œuvre entière, obsédée par le corps, résonne comme un cri. S’adressant à l’amant qui lui a servi de modèle – ce « petit voleur inexpérimenté » qui, en pleine nuit, s’est introduit dans son atelier –, le narrateur retrace les errances de leur relation tumultueuse.
Avec ce roman, rappelant l’érotisme de Bataille ou de Leiris, Larry Tremblay poursuit son œuvre de mise à nu de l’être humain.
« Il ne fallait pas peindre la surface des choses, mais ce qu’elle cachait. Ne pas peindre l’espace, mais le temps. Ne pas peindre ton corps, mais sa mort. »