« Suivre une haie, c’est faire l’expérience illimitée du bord. »
« Elles ont disparu du paysage. Pendant des décennies, comme la plupart d’entre nous, je n’ai rien remarqué. Soudain, c’est une urgence : des haies, il faut en replanter. Comme le titrait le quotidien Libération en septembre dernier, “ Tout le monde veut de la haie ”. Parce que leur intérêt écologique est immense. Mais pas seulement.
Une haie n’est pas un mur comme les autres. Clôture, elle est limite ; écosystème, elle me rapproche d’un autre cosmos, d’autres espèces vivantes, d’une autre façon d’être au monde, elle ouvre un chemin qui mène loin », écrit l’autrice.
Entre récit personnel, anecdotes historiques et analyse des concepts cachés dans la broussaille, Sonia Feertchak dessine
une véritable philosophie du bocage.