Bonne nuit maman est le premier opus d’une trilogie consacrée à Hayeong, jeune psychopathe glaçante. À la fois victime et criminelle, elle incarne les bouleversements vécus par la société coréenne dont on peut se demander si elle n’est pas devenue une fabrique de monstres.
Yi Byeongdo est un serial-killer. Coupable d’une douzaine d’homicides commis à l’encontre de femmes, détenu depuis plusieurs mois sous haute surveillance, il se refuse à tout contact avec l’extérieur. Jusqu’au jour où il demande à parler à Seonkyeong, criminologue. Mise en garde contre la dangerosité de ce criminel manipulateur, elle accepte néanmoins de le rencontrer. Une certaine intimité s’installe entre eux. Dans le même temps, le mari de Seonkyeong lui demande s’ils peuvent prendre chez eux la fille qu’il a eu d’un premier mariage. L’enfant de onze ans vient de vivre deux drames, le suicide de sa mère et le décès de ses grands-parents maternels dans un incendie dont elle a réchappé par miracle.
Rapidement, la petite donne les signes inquiétants d’une violence dissimulée. Des signes qui ne font que croître tandis que l’enquête sur la mort de ses grands-parents prend un nouveau tour.