Agnès Desarthe

Je manque d’assurance

1 mars 1997
Roman jeunesse
263 pages
125 × 189 mm
8 €
9782211041676
978-2-2110-4167-6

collection « Médium »

																Agnès Desarthe, Je manque d’assurance
																Agnès Desarthe, Je manque d’assurance

Ce matin-là, au lieu d’aller au collège comme d’habitude, Louis cède à une idée folle : il passe la journée au cinéma. Rien de très dramatique, direz-vous. En plus Louis a de la chance, le cahier de classe n’a pas circulé ce jour-là. Personne n’a rien remarqué. L’ennui, c’est qu’il a intégralement dépensé l’argent de l’assurance scolaire et qu’il n’a aucun moyen de le rembourser. Avouer son escapade à ses parents ? Ce serait le plus raisonnable, d’autant qu’ils ne sont ni l’un ni l’autre, spécialement sévères. Mais depuis leur séparation, rien n’est simple, la moindre conversation a des allures de champs de mines.
Et comme, plus on attend pour dire la vérité, plus elle est difficile à dire, Louis a finalement laissé tomber. Il n’y a pas si longtemps, il en aurait parlé à son grand frère Edson, son « gourou », mais Edson est parti faire sport-études à Nice, pour mieux signifier qu’il désapprouvait la séparation. Il ne reste qu’une solution : gagner de l’argent. Louis décide de donner des cours à des élèves de primaire en difficulté. Après une longue attente, sa petite annonce affichée à la boulangerie porte ses fruits. Louis a une élève, plutôt sympathique, mais financièrement, le premier cours est une catastrophe. Non seulement la maman n’est pas là pour le payer, mais en plus il casse un vase. Les journées au collège ne sont pas une partie de plaisir : traumatisé par une publicité pour l’assurance scolaire, Louis craint les bousculades comme la peste et n’ose plus frapper dans une balle. Il se fait rapidement exclure, entre autres, des parties de foot. Sans doute il sombrerait dans une profonde déprime, s’il n’avait pas pour nouvelle voisine de classe Sandra Tournachère. Elle ne peut pas tellement l’aider à regagner de la popularité, parce tout le monde la déteste et la trouve bizarre, mais elle s’y connaît en philosophie chinoise et c’est une bonne alliée dans la vie.

L’autrice

Agnès Desarthe est née en 1966, normalienne et agrégée d’anglais, elle est l’autrice de nombreux livres. Depuis son premier – Je ne t’aime pas, Paulus, en 1992 –, elle en a écrit plus de trente pour les enfants et les adolescents, où elle aborde les grandes questions de la vie avec une grâce faite d’humour et de tendresse.
Romancière, elle a publié notamment : Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Dans la nuit brune (prix Renaudot des lycéens 2010) ou encore La chance de leur vie. En 2015, Ce cœur changeant (L’Olivier) a remporté le prix littéraire du Monde.
L’éternel fiancé (L’Olivier, 2021), finaliste du prix Goncourt et du prix Femina, connait un beau succès de librairie.
Elle a aussi signé des pièces de théâtre et des traductions de l’anglais. Elle a notamment traduit les auteurs Lois Lowry, Anne Fine, Jay McInerney, Virginia Woolf ou Cynthia Ozick. Agnès Desarthe vit en Normandie avec son mari et ses enfants.

1 mars 1997
Roman jeunesse
263 pages
125 × 189 mm
8 €
9782211041676
978-2-2110-4167-6

collection « Médium »