Achmed Abdullah

Le voleur de Bagdad

22 mai 2025
Roman
240 pages
115 × 190 mm
13,90 €
9791039206457
979-1-0392-0645-7

collection « Le Domaine »

																Achmed Abdullah, Le voleur de Bagdad
																Achmed Abdullah, Le voleur de Bagdad

Le « roman-cinéma » qui inspira l’un des chefs-d’œuvre du muet.

Ahmed el-Bagdadi, issu de la tribu bédouine des Benni Hussaynieh, « hardis cavaliers, âpres au gain, de dignité chatouilleuse », a délaissé la vie nomade pour les joies du bazar. Tant d’années après, dans l’honorable corporation des voleurs de Bagdad, la « ville d’or », dont il fut un membre habile et respecté, on parle toujours de lui avec un mélange d’effroi et de fascination : « Jamais, dans tout l’Islam, nul n’égala Ahmed en la fierté, l’étendue et le charme exquis de ses prouesses de voleur ! Un serpent qui se noue ! Un faucon serrant sa proie ! Un chien qui flaire ! Furtif comme le renard ! Tenace comme le loup ! Brave comme le lion ! Fort comme l’éléphant au temps du rut ! » Ce roman est le récit prodigieux de ses aventures, de ses exploits et de ses amours clandestines avec une princesse.

Si nul n’a oublié le film de Raoul Walsh qui révéla Douglas Fairbanks en 1924, qui se souvient du scénariste, l’un des auteurs les plus populaires de l’entre-deux-guerres : « Captain » Achmed Abdullah ? Celui-ci en tira aussitôt un « roman-cinéma » digne des Mille et Une nuits, à l’orientalisme débridé. « Le Voleur de Bagdad, écrira Douglas Fairbanks dans sa préface, est l’histoire des choses dont nous rêvons, un récit de ce qui advient quand nous sortons de nous-mêmes à la conquête des Pays de la Fantaisie. »

Un siècle après sa parution, il est temps de redécouvrir le chef-d’œuvre de cet écrivain-aventurier oublié !

L’auteur

Achmed Abdullah (1881-1945) disait être né en Afghanistan, tantôt d’un père gouverneur de Kaboul, tantôt d’un cousin du tsar Nicolas II. Il s’invente une scolarité à Eton, Oxford, Berlin, Paris et Le Caire, dit avoir été élevé dans l’islam mais être un fervent catholique. Il aurait combattu dans la révolte des Boxers en Chine, servi dans l’armée britannique au Tibet et en Afrique, été élevé au grade de pacha dans l’armée ottomane en 1914. Espion de Sa Majesté, il aurait été confondu par les Allemands, échappant de justesse au peloton d’exécution. Emigré à New York, il publie de 1915 à 1939 une cinquantaine de pulp stories (policiers, aventures, romans-catastrophes). De 1920 à 1935, il est également scénariste pour Hollywood (Henry Hathaway, Les Trois Lanciers du Bengale, 1935), où son turban, sa petite moustache et son nœud papillon sont légendaires. Seuls trois de ses romans ont été traduits en français, dont Un parfait gentilhomme (1919) et Au branle des caravanes (1929).

Points forts

La réédition du chef-d’œuvre d’un des auteurs les plus populaires de Hollywood, cinq fois adapté à l’écran de 1924 à 2003 ;

la préface de Douglas Fairbanks, star du cinéma ;

une introduction de quelques pages présente l’auteur et la genèse du livre.

22 mai 2025
Roman
240 pages
115 × 190 mm
13,90 €
9791039206457
979-1-0392-0645-7

collection « Le Domaine »