« Les pauvres doivent tuer les riches, un par un, chaque fois que l’occasion se présente. Un homme en tue un autre et le message est clair : votre richesse est cruelle et révoltante. »
C’est l’histoire d’un homme qui décide d’assassiner un milliardaire pour des raisons politiques : il a renoncé à son art – il se destinait à une carrière de pianiste classique – et gagne sa vie comme plongeur, obsédé par sa future victime, qu’il tient responsable de sa situation et de bien d’autres maux. Et c’est l’histoire d’un self-made man, PDG d’une multinationale : il a trahi son confident et meilleur ami, celui qui se chargeait de ses basses œuvres, et il se sent de plus en plus isolé, gagné par la paranoïa.
Riches et pauvres est un roman sur notre impuissance à changer le monde, et sur la possibilité, essayant quand même, de découvrir comment y arriver. Une fable où se mêlent ambition, impunité, idéalisme et violence révolutionnaire – la parabole amusée d’une lutte des classes livrée à l’entropie, joyeuse et sombre mais remplie d’espoir.