Un hymne à l’imagination romanesque et aux errances miraculeuses de la fiction.
Dans ce récit autobiographique, « géopoétique » comme il se plaît lui-même à le qualifier, Emmanuel Ruben raconte comment il est devenu le narrateur de sa propre histoire ; une histoire déroulée depuis l’enfance, où défilent tour à tour des lieux inconnus, des paysages inventés, des cartes, des dessins… comme autant d’îles peuplant son « archipel imaginaire ». Écrivain migrateur, il nous convie à un voyage épique jusqu’aux confins de l’Europe, du réel, de l’enfance, de la littérature, de soi.
Car oui, c’est bien la fiction et son formidable pouvoir d’exploration de l’intime que le texte célèbre avec fougue. Ce dernier en est la preuve vibrante : la littérature est peut-être la seule voie d’accès à sa propre vérité.