Aurélie et Alexis s’aiment depuis leurs 20 ans et rêvent de faire un enfant ensemble depuis presque aussi longtemps. Quand Hadrien naît, c’est comme l’accomplissement de leur couple, comme leur amour qui prend chair. Mais les médecins les informent aussitôt que l’enfant, affecté d’une malformation cardiaque, n’a que quelques heures à vivre. Terrassés, ils attendent donc la terrible issue.
Pourtant, les quelques heures annoncées deviennent quelques jours, ces jours s’étirent en semaines, les semaines en mois… Déjouant les pronostics, Hadrien a décidé de vivre. Tout ce temps en plus est beau comme un cadeau et éprouvant, terrifiant comme une menace. Le couple fait face, plus soudé que jamais dans la tourmente, tendu vers une absolue nécessité : « Il n’y avait plus qu’une chose à faire : être le plus heureux possible. »
C’est l’histoire d’un enfant qui apprend à ses parents que, quelle qu’en soit la durée, quels qu’en soient les tourments, une vie vaut pour les joies, l’espérance, la force et l’amour qu’elle contient ; un enfant qui rappelle à tous combien l’existence est fragile et précieuse, précieuse parce que fragile. Par la grâce d’une écriture sincère, sensible, parfois crue, frémissante, le drame se lit comme une magnifique célébration de la vie et des absences qui la nourrissent.