« Mais il ne faut pas trop maudire les mauvaises santés. C’est souvent sous le poids des trop grandes âmes que le corps fléchit. Des états nerveux et des poèmes enchanteurs peuvent très bien être des manifestations inséparables d’une même puissance orageuse. »
— Marcel Proust
Vaste continent à explorer, la correspondance de Proust constitue un pont vital entre sa forteresse intime et la vie extérieure. Oscillant entre conversations mondaines et introspections profondes, ses lettres montrent comment transformer la faiblesse en vocation littéraire et la maladie en ressource de génie.