Un premier roman à la langue puissante. L’une des principales forces de Capitale Songe de Lucien Raphmaj, c’est bien la beauté de son écriture. Vous pouvez entrer dans le texte à n’importe quel endroit, la langue est happante, puissante.
Imaginez un monde dans lequel le sommeil a disparu, dans lequel les rêves sont devenus une ressource à exploiter. Sur l’île de Capitale S., alors que l’enquête portant sur cette disparition du sommeil nous entraine dans les bas-fonds d’un monde dystopique, l’insomnie a franchi un nouveau stade, la révolte gronde, et une nouvelle drogue menace de faire disparaître tous les êtres vivants.
Avec Capitale Songe, Lucien Raphmaj nous offre un premier roman très ambitieux mêlant des scènes d’action percutantes à une réflexion philosophique riche et acérée sur notre rapport au sommeil et au travail. Servi par une plume somptueuse et hallucinée, son univers puissant et créatif l’inscrit d’emblée dans le sillage d’Antoine Volodine et d’Alain Damasio.