« J’ai toujours eu peur de mon père. Je savais qu’il avait déjà tué au cours de la guerre d’Algérie. J’étais persuadé qu’il pouvait recommencer. »
Thierry grandit dans l’ombre glaçante de Jim, élaborant des scénarios de fuite et se barricadant toutes les nuits dans sa chambre. Quelques années après la mort de ce père menaçant, aidé de photographies et de ses carnets où Jim ne parle que de la guerre, le fils décide de partir à la recherche du fantôme, de retouver par les mots celui qui avait été un jeune garçon à qui l’on avait appris à être un tueur.
Car pour se garder de transmettre l’héritage de la violence, il faut en connaître la source.