Gyrðir Elíasson

Barques d’ombre

19 février 2026
Roman
200 pages
128 × 190 mm
20 €
9782925416777
978-2-9254-1677-7
Traduit de l’islandais par
Catherine Eyjólfsson

collection « Littérature étrangère »

																Gyrðir Elíasson, Barques d’ombre
																Gyrðir Elíasson, Barques d’ombre

Vingt-et-une histoires du maître islandais.

En Islande, Gyrðir Elíasson est considéré comme un maître de la nouvelle. Son style minimaliste, oscillant entre le fantastique et l’absurde, tisse des toiles narratives où les petits vertiges de la vie résonnent avec une profondeur inattendue.

Un plancher se transforme en forêt, des lamas annoncent une mort proche, un certain Adolf prend part à la restauration d’une fresque dans une vieille église, une machine permet d’accéder aux rêves d’autrui. Abordant les thèmes de la solitude au sein du couple, de l’aliénation moderne ou encore de la création artistique, Barques d’ombre est une exploration poétique de nos peurs, de nos amours, de nos quêtes de sens et de l’inexplicable beauté des moments qui nous construisent et nous défont.

L’envoûtant recueil navigue entre les eaux sombres de l’introspection et les lumières fugaces de l’espoir.

L’auteur

Né en 1961, Gyrðir Elíasson est romancier et poète. Deuxième livre d’un triptyque sur la solitude, La fenêtre au sud succède au roman Au bord de la Sandá (2019). Les excursions de l’écureuil (2017) est également disponible en traduction française aux Éditions La Peuplade. Requiem complète sa trilogie sur la solitude et la création artistique.

Extraits

« Il peignait la Crucifixion en de multiples exemplaires et les cadres en bois sur lesquels il tendait la toile étaient de plus en plus grands. Parfois, j’apportais mon fauteuil jusqu’à la porte entrebâillée, sans me faire remarquer, et je le regardais fumer sa pipe en contemplant une crucifixion de plus, assis dans son fauteuil tacheté de peinture. À sa façon de fixer le tableau, il semblait partager l’intérêt de ceux qui suivent aujourd’hui en direct la diffusion d’une finale de la coupe de football. Je ne comprenais pas ce qu’il voyait là-dedans, et c’était pourtant moi qui étais dans le fauteuil, c’était moi qui étais crucifié, pas lui. »

19 février 2026
Roman
200 pages
128 × 190 mm
20 €
9782925416777
978-2-9254-1677-7
Traduit de l’islandais par
Catherine Eyjólfsson

collection « Littérature étrangère »