Sur le causse du Quercy, une femme, dont la profession consiste à recueillir par écrit les dernières paroles des personnes en fin de vie, se retrouve à habiter temporairement un atelier d’artisan au milieu de nulle part, où elle adopte un chien errant mal en point. Au rythme des saisons, elle veille sur la vie du causse, tout en se remémorant un passé douloureux. Elle s’absorbe ainsi dans un quotidien fait de gestes simples et profonds, attentive à son environnement proche et à ses habitants qu’elle rencontre peu à peu : quelques brebis, des vaches, des tiques de chien, un petit-duc, un loir, des chevreuils, des chats harets, des chenilles processionnaires, une famille de renards, un sanglier, une martre, ou encore un écureuil.
Dans ce nouveau roman lumineux, écrit dans une langue somptueuse, Sandrine Bourguignon s’attache à rester attentive au moindre bruissement animal et végétal, en faisant preuve d’une précision extrême dans le choix de ses mots, qu’ils désignent la flore, la faune ou les émotions humaines. Un texte profondément organique.