Christian Guay-Poliquin

Les ombres filantes

2 septembre 2021
Roman
400 pages
128 × 190 mm
20 €
9782925141006
978-2-9251-4100-6

collection « Littérature francophone »

																Christian Guay-Poliquin, Les ombres filantes
																Christian Guay-Poliquin, Les ombres filantes

Le retour de Christian Guay-Poliquin, renouvelé et magistral.

Dans la forêt, un homme marche en direction du camp de chasse où sa famille s’est réfugiée pour fuir les bouleversements causés par une panne électrique généralisée. Il s’enfonce dans les montagnes en suivant les sentiers et les ruisseaux.

Affrontant l’hostilité de ces contrées sauvages, il doit aussi se méfier des autres qui, comme lui, ont choisi de disparaître dans les bois. Sur son chemin, un petit garçon l’interpelle. Il a une dizaine d’années, une chevelure en broussailles et des yeux noirs comme du charbon. Bien que la présence de cet enfant en ces lieux demeure en apparence un mystère, l’homme laisse tomber sa solitude et poursuit sa route avec lui. Lorsqu’ils arrivent au camp, ils découvrent une communauté organisée autour du troc de viande, de tâches diverses et d’une vieille génératrice.

Christian Guay-Poliquin offre avec Les ombres filantes une fable politique étonnante sur la nécessité, pour toute société, de prendre en compte l’avenir de sa jeunesse.

L’auteur

Né au Québec, Christian Guay-Poliquin est écrivain. Il a publié Le fil des kilomètres en 2013 et Le poids de la neige en 2016, roman ayant été traduit en plus de quinze langues à travers le monde et récipiendaire de nombreux prix au Canada et en Europe dont le prestigieux Prix du Gouverneur général du Canada.

Extraits

« On gravit, on s’accroche, on enjambe, on monte, on redescend, on recommence. Je vais lentement pour ménager mon genou. S’il flanche, je vais perdre pied et finir empalé sur des branches cassées. Olio, lui, saute d’un tronc à l’autre avec agilité, comme s’il savait d’avance où trouver ses appuis. Je tente de ne pas le perdre de vue. Je me fraie un chemin dans ce chaos de ramures, d’écorces, d’aiguilles. Les égratignures se superposent sur ma peau, mon sac reste pris dans les branches, mes mains sont couvertes de gomme de pin. La traversée dure des heures. Toute mon attention est dirigée vers mes points d’appui et, comme un draveur sur une rivière figée, j’avance d’un arbre à l’autre. »

2 septembre 2021
Roman
400 pages
128 × 190 mm
20 €
9782925141006
978-2-9251-4100-6

collection « Littérature francophone »