Après quarante ans d’oubli, un frère retourne au ciné-tir pour y chercher le souvenir de sa sœur qui s’est suicidée alors qu’elle avait 28 ans. Il vient se recueillir sur le caveau familial où aucune plaque funéraire ne porte le nom de la disparue ; elle y est comme une intruse. C’est le temps des questionnements qu’il ne s’était jamais autorisé. Après avoir détourné le regard si longtemps, comment revenir à celle qui s’est donnée la mort sans se sentir écrasé par la culpabilité ?
Jean-Michel Mestres nous entraîne dans une exploration de leur enfance au son des années 1970. Sans pathos, il creuse sa mémoire : retrouver les traits de Florence, son air tantôt mutin, tantôt sérieux.
Continuez sans moi est une enquête intime, un fil que l’auteur déroule pour sortir d’un silence dans lequel toute sa famille demeure enfermée.