Aurélie William Levaux

Justice (pas le groupe)

5 mai 2021
Roman
176 pages
140 × 205 mm
18 €
9782366245769
978-2-3662-4576-9
																Aurélie William Levaux, Justice (pas le groupe)
																Aurélie William Levaux, Justice (pas le groupe)

Toujours révoltée et survoltée, hypersensible et inventive, Aurélie William Levaux rend compte avec autodérision et humour de sa quête de sens et tout simplement de la recherche de la place qu’elle occupe dans un monde en plein chaos.

Aurélie William Levaux entremêle presque en permanence sa vie et ses créations. Qu’elles soient plastiques ou écrites, ses œuvres restituent ses émotions, son état d’esprit, et reflètent son quotidien, sa condition d’artiste, de femme, de mère, ses questionnements citoyens comme ses interrogations sentimentales.

Dans la lignée de Bataille (pas l’auteur), Justice (pas le groupe) reprend une forme s’apparentant au journal, dans lequel elle évoque quasiment au jour le jour les cours qu’elle donne, les œuvres et performances auxquelles elle travaille, sa vie amoureuse et le quotidien avec sa fille, jusqu’à l’apparition de la Covid-19. Comment dès lors poursuivre sa vie d’artiste par temps de pandémie ? Comment arbitrer entre les risques sanitaires et le besoin d’irrépressible liberté exprimé par de nombreux citoyens oppressés par un enfermement imposé à grande échelle ?

Plus que jamais en prise avec l’actualité, sa prose énergique et sans filtre agit et réagit aux stimulus contradictoires qu’elle et son entourage reçoivent.

L’autrice

Née en 1981, Aurélie William Levaux vit et travaille à Liège. Membre du collectif liégeois Mycose, son œuvre est au croisement de l’illustration, de la bande dessinée, du journal intime et de l’art contemporain.
C’est avec ses publications aux éditions de La Cinquième couche, Menses ante rosam (2008) et Les yeux du seigneur (2010) qu’elle s’est fait remarquer par la scène artistique contemporaine. Alliant papiers et tissus, dessins et broderies, ces ouvrages se lisent et se regardent comme un journal intime où l’artiste partage angoisses, pulsions, envies et doutes. Artiste protéiforme, Aurélie William Levaux ne cesse par ailleurs d’explorer de nouveaux supports. Ses œuvres ont entre autres été montrées au Musée International d’Art Modeste de Sète et à la Biennale d’Art contemporain du Havre.

Points forts

Après Le tas de pierres, écrit à quatre mains avec son frère, Aurélie William Levaux poursuit le travail entamé avec Bataille (pas l’auteur).

Un texte en forme de journal qui condense avec humour et autodérision les préoccupations
- accrues par temps de pandémie
- existentielles, créatrices, mais aussi tout simplement citoyennes d’une artiste.

Un texte qui interpelle et questionne de l’intérieur l’importance de la création quand la culture se retrouve à l’arrêt.

5 mai 2021
Roman
176 pages
140 × 205 mm
18 €
9782366245769
978-2-3662-4576-9