Un hommage vibrant à la ténacité et au dévouement d’une mère arrachée à sa terre natale.
Beyrouth, 1984. Muna embrasse Halim pour la dernière fois, avant qu’il ne s’évapore dans un brouillard de poussière soulevé par les combats de rue. Deux ans plus tard, elle et son fils Omar, âgé de huit ans, posent leurs valises à Montréal, au commencement de l’hiver, dans un appartement trop petit pour eux. Alors qu’elle connaît une réussite éclatante dans la vente par téléphone de boîtes-repas diététiques, la jeune mère monoparentale est préoccupée par son enfant, toujours seul, à l’école comme à la maison, et qui dissimule une profonde tristesse. Le soir, quand Muna décompresse, le fantôme de Halim se glisse dans sa salle de bains, l’enlace et lui parle. Pourra-t-elle un jour reconstituer le récit de la disparition de son mari et consoler Omar ?
C’est par la rencontre d’autres femmes immigrées que Muna trouvera la stabilité dont elle a besoin pour faire face à son passé. Véritable hommage à la persévérance des mères migrantes, Hotline offre dans une langue tendre une bouffée d’humanité.