« J’écris là. Crûment. Du lieu de ma jouissance. Sans pudeur et sans complexe. Sans désir d’être désirée. Sans désir de provoquer du désir ailleurs que dans mon corps livré au temps sublime de l’orgasme. »
Dans sa chambre ouverte aux bruits du voisinage et de la ville, une jeune femme se donne de bouleversants orgasmes dans le but d’évacuer les marques d’un amour incandescent. Elle lit, écrit, dort sur un matelas pneumatique dans la maison vide que lui prête temporairement sa mère. Dans la couleur variable des jours, elle compte patiemment sur la beauté et la lumière pour renouer avec son existence.
Roman de l’oubli et journal d’écriture inspiré par la prose intrépide de Violette Leduc, Au temps sublime dévoile le corps comme courroie d’un lent deuil, choqué et emmailloté dans la vérité de la chair, embrassant l’expérience d’un plaisir cathartique.