Le retour de Christian Guay-Poliquin, renouvelé et magistral.
Dans la forêt, un homme marche en direction du camp de chasse où sa famille s’est réfugiée pour fuir les bouleversements causés par une panne électrique généralisée. Il s’enfonce dans les montagnes en suivant les sentiers et les ruisseaux.
Affrontant l’hostilité de ces contrées sauvages, il doit aussi se méfier des autres qui, comme lui, ont choisi de disparaître dans les bois. Sur son chemin, un petit garçon l’interpelle. Il a une dizaine d’années, une chevelure en broussailles et des yeux noirs comme du charbon. Bien que la présence de cet enfant en ces lieux demeure en apparence un mystère, l’homme laisse tomber sa solitude et poursuit sa route avec lui. Lorsqu’ils arrivent au camp, ils découvrent une communauté organisée autour du troc de viande, de tâches diverses et d’une vieille génératrice.
Christian Guay-Poliquin offre avec Les ombres filantes une fable politique étonnante sur la nécessité, pour toute société, de prendre en compte l’avenir de sa jeunesse.