« La question, la peur, qui me taraudait en écrivant ce livre était : comment une toute petite chose peut nous appâter, peut suffire à nous motiver pour vivre un jour de plus, et à quel point cette chose peut être petite, à quel point ce qui nous permet de survivre peut-il être minuscule ? »
Avec ce long monologue de Dinn, tout entier dédié à la formation de son apprenti démon, c’est-à-dire à la corruption la plus totale de son esprit, Jason Hrivnak explore encore un peu plus profondément les tréfonds de la psyché humaine, avec tendresse et cruauté, pour découvrir ce qui en elle essaye toujours de résister à la corruption. Mi-traité de démonologie, mi-plongée dans un délire schizophrénique, Le chant de la mutilation est avant tout et paradoxalement un message de foi en l’humanité.