« Ce n’est pas parce que Dieu n’existe pas qu’on peut s’en passer si facilement. »
C’est tout récemment que Mathilde est devenue insomniaque. Puis elle a perdu le sens du toucher. Il y a eu d’autres signes : des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, le retour de la guerre en Europe.
Mathilde est désorientée. Elle est devenue pour elle-même une sorte d’énigme, à l’instar de l’époque qui est la sienne. Est-ce pour cela qu’elle décide subitement de prendre un avion pour Israël ? Comme si la réponse aux questions qu’elle se pose l’attendait là-bas depuis toujours.
De Tel-Aviv à Capharnaüm, puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus – et quelques fantômes – ne font qu’approfondir le mystère.
Jusqu’au moment où, dans un éclair, la vérité lui apparaît.
Prenant l’Histoire à bras-le-corps, Qui-vive est aussi l’itinéraire d’une femme qui cherche à réconcilier son paysage intérieur avec le monde qui l’entoure.
Avec ce livre aux multiples facettes, Valérie Zenatti confirme de manière éclatante un vrai talent romanesque.