Entre traque, complot, manigances et agents doubles, ce premier roman mené de main de maître nous fait respirer le parfum d’une époque qui vacille au bord du gouffre.
1914. Un petit groupe d’anarchistes se disperse pour jeter des bombes contre plusieurs bâtiments publics parisiens, revendiquant la libération d’un des leurs. Mais à la dernière minute, Arthur dit L’Alchimiste change de cible et un restaurant bourgeois explose. L’attentat fait sept victimes. Au sein de la cellule anarchiste, cette initiative a un goût de trahison. L’opinion publique s’embrase, le gouvernement est sous pression. Fabre, commissaire de police, est tenu de trouver des coupables. Jeune journaliste aux rêves de grandeur, Eugène entend mener son enquête parallèle, quitte à prendre des risques inconsidérés. Mais bientôt les deux hommes perçoivent derrière l’affaire des influences qui dépassent les anarchistes. Et si ces derniers n’étaient que des hommes de paille, manipulés par bien plus puissants qu’eux ? Vers quel bourbier ces deux enquêteurs s’avancent-ils ?