Il est des livres qui voyagent de lecteur en lecteur, des bibliothèques dont on hérite et qui recèlent leur part de mystère. C’est ainsi qu’au milieu de cartons de livres anciens qui lui viendraient d’un grand-oncle libraire, un homme découvre un carnet. Une couverture cartonnée, épaisse, renforcée d’un tissu sombre, vierge de tout titre. À l’intérieur, rédigée d’une main de femme, une copie de Partage de midi de Paul Claudel, datée de 1942 et signée de deux initiales : M.S. Or à cette date, la pièce de théâtre n’a pas encore été publiée. Seuls quelques exemplaires ont circulé parmi les proches de l’auteur et Partage de midi est une œuvre pour ainsi dire interdite. Commence alors pour cet homme une quête, celle de l’énigmatique M.S qui l’obsède.
Premier roman autobiographique né de la découverte d’un carnet bien réel, La Copiste nous propose un voyage intime et imaginaire dans les méandres de l’histoire politique, littéraire et artistique du XXe siècle.