La dépression est une maladie chronique de toutes nos sociétés post-modernes, y compris en Corée où elle a longtemps été niée et attribuée à une faiblesse de caractère, un manque de volonté. C’est à ce tabou que l’autrice s’attaque ici par le biais d’un roman noir.
Le cadavre d’une randonneuse est retrouvé dans la forêt et un policier débute son enquête. Un homme assassine un voisin sans raison en le croisant dans l’escalier de leur immeuble. Travaillant sur ce second meurtre pour le compte de son oncle avocat, un jeune étudiant en droit découvre que le meurtrier appartenait à un groupe de personnes dénonçant certains traitements contre la dépression. Or plusieurs membres de ce groupe se sont suicidés ou ont commis des crimes très peu de temps après avoir eux-mêmes cessé leur traitement.
Peu à peu, les deux enquêtes se rejoignent tandis que l’hécatombe se poursuit au sein des membres de ce groupe de parole.
Le « Chien noir » dont il est question dans ce titre emprunte son nom à Churchill qui nommait ainsi sa dépression.