« Une donnée de la mythologie familiale selon laquelle une chapelle dans la campagne aurait été construite par un aïeul, engage le narrateur dans une exploration libre et alerte de son passé. Manière pour lui de résister aux prétentions de la “fable” à régenter notre vie intérieure et à modeler notre propre identité. Manière aussi d’observer comment s’élabore, presque à notre insu, notre représentation du monde et du temps. Benoît Reiss écrit là un livre désinvolte et grave à la fois, mené avec la légèreté d’une pensée qui s’invente joyeusement sous nos yeux. »
—Jean-Marie Barnaud