Chloé Delaume

La vanité des somnanbules

1 janvier 2003
Roman
147 pages
140 × 190 mm
15 €
9782844901156
978-2-8449-0115-6
																Chloé Delaume, La vanité des somnanbules
																Chloé Delaume, La vanité des somnanbules

Chloé Delaume n’est pas un personnage de fiction ordinaire. Elle est pire. Refusant de finir ses jours dans un livre à l’instar de ses congénères, elle a erré longuement dans les limbes de la Somnambulie. De là, elle a guetté le “médiateur” dans lequel s’incarner : un corps vivant, qui péchait par vacuité. Une fois les lieux investis, nul ne pourra l’en déloger, sauf le corps lui-même, s’il peut trouver assez de force ou de subterfuges pour lutter. Les personnages de fiction sont des tumeurs beaucoup plus malignes qu’on ne le croit, qui savent assiéger chaque organe avec méthode. Pour que le corps puisse avoir le dernier mot, il lui faudra préserver sa langue propre, en dépit du pillage perpétré. À travers les voix alternées du “ténia narratif” et du corps “piraté”, La Vanité des Somnambules met en scène la conquête d’un territoire identitaire, les assauts successifs d’un cancer-nénuphar face à un corps coupable d’avoir trop usé du mensonge. Un combat polyphonique aux frontières de l’autofiction.

Farrago
L’autrice

Chloé Delaume est née en 1973. Elle pratique l’écriture sous de multiples formes et supports depuis la fin des années 90. Près d’une trentaine de livres comme autant d’expériences : romans, fragments poétiques, théâtre ; essais, autofictions. Elle affectionne les objets hybrides et le mélange des genres : roman illustré par un jeu vidéo (Corpus Simsi), détournement d’un jeu de société (Certainement pas), fan fiction dont vous êtes le héros (La nuit je suis Buffy Summers). Mais aussi journal de bord d’une performance à domicile (J’habite dans la télévision), dystopie (Les sorcières de la République). Si son premier roman, Les mouflettes d’Atropos, était teinté de féminisme radical, elle s’est penchée plus tard sur la question de la sororité en publiant Mes bien chères sœurs et l’ouvrage collectif Sororité.
Lauréate du Prix Décembre 2001 pour Le cri du sablier, elle a été pensionnaire à la Villa Médicis en 2010-2011 et a obtenu le Prix Médicis 2020 avec Le cœur synthétique. Elle collabore régulièrement avec des artistes, dans le cadre de lectures musicales ou de performances.

1 janvier 2003
Roman
147 pages
140 × 190 mm
15 €
9782844901156
978-2-8449-0115-6
Farrago