Les jeunes enfants ne vivent pas au pays des Bisounours mais dans le même monde que nous: un monde où l’on peut être en colère, où l’on manifeste pour défendre ses droits, un monde où les adultes prennent l’apéro, font (parfois) la fête et sont (souvent) épuisés, un monde où les gens peuvent être tatoués et avoir les cheveux roses, où de mystérieux collages parsèment les murs de la ville, où l’on peut dîner d’une pizza vautrés sur un canapé, où les formes d’amour, de famille et de parentalité sont diverses.
C’est ce monde réel que l’on découvre au fil des pages de cet «imagier de la vraie vie», où se conjuguent la finesse, l’humour et le mordant des textes d’Émilie Chazerand et la beauté des illustrations d’Anna Wanda Gogusey.
L’imagier de la ville brûle est un imagier pas comme les autres, garanti sans doudou ni bavoir, mais fourmillant de détails tendres et cocasses. Il laisse la rumeur du monde pénétrer dans les chambres d’enfants afin qu’ensemble nous puissions échanger sur le monde dans lequel nous vivons toutes et tous.