L’évasion d’une jeune fille rebelle hors de la secte puritaine où elle a été élevée. Un formidable roman d’émancipation.
« Ici-Bas » : c’est ainsi qu’on nomme l’endroit où vit Rosie Lane, entre les séances de flagellation que lui inflige Ambriel, le gourou de la secte, et la passion qui la lie à Gabe, son amour d’enfance. Lorsque ce dernier accepte par soumission d’épouser une autre fille, Rosie s’enfuit à Londres, le « Grand Extérieur ». Nous sommes dans l’Angleterre d’aujourd’hui et Rosie va vite découvrir la vie à cent à l’heure du monde moderne. Elle devient serveuse dans un pub, le Sunday Morning, elle découvre la musique, la liberté et… le revers de la médaille. Face à des conditions d’existence épuisantes et parfois sordides, elle s’évade en lisant les poèmes d’Emily Dickinson. Et en écoutant en boucle Nick Cave ou Joy Division. Elle rencontre plusieurs hommes, mais aucun ne saura répondre à son besoin d’amour et de liberté.
Sunday Morning s’inscrit dans la lignée des Hauts de Hurlevent, des romans de Jane Austen ou du célèbre Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? de Jeanette Winterson : des textes qui racontent le chemin difficile de la servitude symbolique ou réelle vers l’émancipation.