Un roman au plus près de l’aplomb insolite de l’enfance.
La petite Željka habite le comitat du Međimurje, au nord de la Croatie en guerre. Elle voudrait bien défendre son pays contre les Serbes, mais selon le maître d’école, ce n’est pas pour les femmes. Et comme le docteur dit qu’elle a un défaut dans la tête, elle doit faire de longs séjours à l’hôpital. Alors elle écrit des poèmes.
À la maison c’est compliqué. Une fois, un homme est entré chez eux et a voulu égorger son père. La guerre, c’est un peu comme si on obligeait tout le monde à changer. On dirait que seuls les enfants tiennent les promesses d’amitié.
Entre naïveté et humour noir, Željka Horvat Čeč revient sur sa vie de petite fille malade durant la guerre de Croatie (1991-1995). Les joies de l’enfance y brillent d’une réjouissante insolence.