Un tableau bouleversant où l’art et la guerre effacent les frontières.
Après vingt-trois ans de mariage, Aram le peintre et Arous la danseuse se rendent dans le Haut-Karabakh, à la frontière de leur pays, pour y faire un choix : tout recommencer chez l’ennemi ou rester en Arménie et poursuivre leur vie chacun de leur côté. En avançant sur la route, ils trouvent les petits corps inanimés de deux enfants, un garçon arménien et une fille azerbaïdjanaise, une vision qui ravivera leurs tempêtes intérieures. Pour conter la destinée de ces jeunes victimes, ces nouveaux Roméo et Juliette, Hovik Afyan nous emporte dans un tour- billon de drames horrifiants, de pigments improbables et de danses salvatrices.
Publiée un mois après la fin de la seconde guerre du Haut-Karabakh, cette histoire – une histoire de rêves et de souffrances – est celle de personnes dont le combat ne finit jamais.
« Les guerres changent tout. Même la couleur préférée d’un peintre ou le mouvement préféré d’une danseuse. »